Fiches techniques


Sommaire
- lexique des abréviations
- postulat de l'AT
- les sorcières - witching day
- classification des structures en M et W de A. Merrill
- cycles de l'ATD
- les chandeliers Japonais ; classification
- les divergences
- les vagues de Wolfe
- le Setup du reverse du SAR parabolique P à l'intérieur des bandes de Bollinger et à proximité de la médiane M

fiches en cours d'élaboration :
- les moyennes mobiles : classification des croisements, patterns,.
- mon système, relation : PRZ, Bollingers, SAR Parabolique, Momentums (MACD, RSI), top/bottom des vagues majeures/intermédiaires

Dernière MAJ le 20106/2013 (setup : SAR Parabolique Inside Bollinger)



Lexique des abréviations les plus utilisées en AT

AT analyse technique
ATD analyse technique sous l'angle de la dynamique (volatilité)
DNE analyse technique sous l'angle de la dynamique (volatilité) et du Néo-Elliottisme (décompte des vagues en utilisant les moyennes mobiles)
AF analyse fondamentale
ut = unité de temps

on utilise les lettres suivantes
Y= Année (Yearly) Q= Trimestre (quaterly) M= mois (monthly) W= semaine (weekly) D= jour (daily) H= heure (hourly)
P indicateur SAR Parabolique. En standard 20 périodes comme les Bollinger avec accélérateur de 2
mmXX moyenne mobile, XX étant le nombre de périodes de cette moyenne mobile dans l'ut considérée

MAC moving average compression. Regroupement de plusieurs mm dans un petit périmètre -forme une sorte de neoud-
U bande supérieur de Bollinger (U = upper)
D ou L bande inférieure de Bollinger (L = lower)
M bande médiane de Bollinger on l'appelle aussi souvent mm20 car elle correspond à une moyenne mobile de 20 périodes en paramétrage standard Si autre paramétrage utilisé par exemple 13 on le précisera . par exemple MH13 pour une médiane des bollinger en ut hourly de 13 périodes
ZL Zéro line correspond sur les momentums (macd, ROC, etc.. ) à la ligne médiane de l'indicateur, ligne qui sépare les tendances bear/bull de l'indicateur
SA zone de surachat des indicateurs bornés comme le RSI
SV zone de survente des indicateurs bornés comme le RSI
divB divergence baissière
divH divergence haussière
ETE ou ETEI figure chartiste Epaule-tête-épaule si suivie de la lettre I elle est inversée
TT sommet (tête) d'une figure chartiste

LdC
ligne de cou
EpD épaule droite
EpG épaule gauche

ID
intra day

OVN over night
PRZ zone potentielle de retournement (potential reversal zone)
THF trading haute fréquence


Exemple de notation UW30 = bande supérieure de Bollinger en ut Weekly périodicité 30
MM = médiane des bandes de Bollinger en ut Mois
mm13H = moyenne mobile 13 périodes en ut Horaire

PD = SAR Parabolique de l'ut Daily





Postulat sur lequel repose toutes les analyses Chartistes

l'analyse technique suppose l'efficience du marché, c'est à dire que les opérateurs sont informés en permanence de toutes les données susceptibles d'influencer les cours, et dans tous les domaine (politiques, financiers, économiques,..) et qu'ainsi les cours reproduisent l'influence de ces données.





Les sorcières - witching day
Les contrats à terme et optionnels sur l’indice CAC 40 ont des échéances mensuelles et trimestrielles. La cotation porte sur les trois mois mensuels glissants et les trimestriels de l’année.

Exemple, jusqu’à la compensation du vendredi 18 janvier 2013, les opérateurs interviennent principalement sur les échéances Janvier, Février, Mars et Juin. A partir du 21 janvier, l’échéance Avril sera ouverte, les intervenants pourront par conséquent traiter des opérations sur Février, Mars, Avril et Juin ; tous les mois, on procède à ce glissement calendaire.

Les contrats concernés

Les contrats compensés concernent essentiellement les contrats Future CAC40 et les options dont les cotations sont régulées par Euronext (Monep). Ces options portent à la fois sur le sous-jacent Future CAC 40 et sur un large panel d’actions. Cela représente donc au total trois types de produits arrivant à échéance et devant être automatiquement débouclés d’où le nom des « trois sorcières ». A la fin de chaque trimestre, on parlera des « quatre sorcières » avec les contrats trimestriels.

L’organisation de la compensation

Sur l’indice CAC40, les contrats concernés sont donc débouclés le troisième vendredi de chaque mois à 16h. Pour éviter les manipulations trop excessives, les cours de compensation servant de base pour la liquidation de tous les contrats s’établissent avec une moyenne pondérée des volumes sur un créneau très précis entre 15h40 et 16h. En cas de gros mouvement pendant cette fenêtre temporelle, l’indice CAC 40 bougera par conséquent plus vite que le CC (cours de compensation) qui se trouve lissé, d’où l’intérêt de certains traders d’arbitrer des petits écarts pendant ces 20 minutes.

La particularité des produits dérivés sur indice est que la liquidation s’opère financièrement (cash settlement).

Prenons un exemple : pour un cours de compensation à 3702.35 points, le titulaire d’un call 3650 sera crédité de 52.35 points (3702.35-3650) soit 523.50 euros par lot (10 euros le point). Tous les calls au-dessus de 3700 seront abandonnés car leur valeur sera égale à zéro, ainsi que tous les puts dont les prix d’exercice seront inferieurs à 3725.
L’avantage de cette compensation en cash, c’est la possibilité pour les grands intervenants de pouvoir « tirer » l'indice (c’était encore plus facile quand la compensation se faisait sur un cours unique). En effet, les investisseurs, structurellement en position longue sur l’échéance, peuvent acheter massivement des contrats pour tenir une compensation au plus haut et établir un cours maximum pour la liquidation totale de leur position largement acheteuse. Ils n’ont effectivement pas besoin de revendre les lots achetés pour prendre les bénéfices ; le dénouement s’opérant automatiquement par la chambre de compensation.

D’une manière générale dans ces journées de fin d’échéance, les cours accentuent souvent la tendance globale ; un indice qui a progressé pendant le mois boursier a tendance a être « tiré » à la hausse et inversement.

La technique est complément différente pour les contrats optionnels sur actions, avec lesquels les dénouements s’opèrent par exercice (droit d’acheter ou de vendre un titre) ou par assignation (obligation d’acheter ou de vendre un titre) ; cela se concrétise par un achat ou une vente de titres et non plus par un différentiel en cash. Ces produits sur actions se trouvent compensés en revanche sur les cours de clôture de la séance, au fixing de 17h 35.

Chaque place financière possède sa propre chambre de compensation qui gère les positions pendant la vie des contrats (appels de marges et de couvertures) et la liquidation globale des contrats.

C’est ainsi qu’on retrouve lors de cette journée des « sorcières » la même organisation pour les produits dérivés sur le DAX (12h) et l’Euro Stoxx (13h). Toutes ces opérations de dénouements entrainent par conséquent des volumes de transactions largement supérieurs à la moyenne d’une séance standard (de 1.5 à 2 fois).


(source : article de ZoneBourse)

Classification des structures en M et W de A. Merrill







Relations entre classement A.Merrill et figures classiques du Chartisme
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! shémas classiques ! classement A. Merrill !
! tendance haussière ! M15 M16 W14 W16 !
! tendance baissière ! M1 M3 W1 W2 !
! tête-épaules ! W6 W7 W9 W11 W13 W15 !
! tête-épaules inversée ! M2 M4 M6 M8 M10 M11 !
! triangle ! M13 W4 !
! formations élargies ! M5 W12 !
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(source : Livre "les bandes de Bollinger")



Cycles de l'ATD



Codification

XYZZ
X désigne soit la bande supérieure des Bollingers - lettre U (up)
soit la bande inférieure des Bollingers - lettre D (down)
soit la médiane des Bollingers - lettre M
Y désigne l'unité de temps : M mois, W hebdo (weekly), D jour (Daily),...
ZZ désigne la périocicité utilisée par le paramétrage des Bollingers, en standard 20 périodes (si ZZ pas spécifié, c'est que c'est le standard qui est utilisé)

Exemple UW30 signifie la bande supérieure des Bollingers dans l'ut hebdo avec une périodicité de 30 semaines


Les phases

La Phase 1 : volatilité très basse , les bandes externes U et D ainsi que la médiane M des Bollingers sont rapprochées, plates et parallèles
Dans cette phase les cours évoluent entre U et D. U joue le rôle de résistance, D le rôle de support. M étant le pivot. Cela correspond aux vagues de conslidation de type flat

La phase 2 ; rupture de la volatilité, les bandes U et V s’écartent en corolles Cette phase se termine lorsque la Bollinger opposée au mouvement se retourne.
Cette phase est la phase d’accélération. Elle se décompose en phases appelées T1, T2, T3 etc..
- T1 est le premiers chandelier de cette phase 2, celui qui provoque la divergence des bandes de Bollinger. Il se trouve à cheval sur U si hausse, sur D si baisse
- T2 est le deuxième chandeliers de cette phase d’accélération. C’est le plus important, car c’est lui qui va indiquer si on est ou pas dans un faux départ, on dit aussi dans ce cas que l’on a « un refus de T1 »
Normalement le chandelier de T2 doit être comme celui de T1 à cheval sur U ou sur D. Son plus haut doit être plus haut que celui de T1 si hausse (l’inverse si baisse). Idéalement la clôture doit être supérieure à l’ouverture si hausse (l’inverse si baisse)

Ce n'est pas la vague idéale à trader, mais c'est celle où l'on peut de faire beaucoup d'argent très vite.

La phase 3 ; période plus ou moins longue, plus ou moins dynamique. Deux types de structures ; en bulle et en Parallèles. Cette phase se termine lorsque la Bollinger proche des cours, se retourne également.
Dans cette phase les cours évoluent entre U et D. U joue le rôle de résistance, D le rôle de support. M étant le pivot
Dans la structure en parallèle, comme son nom l‘indique les Bollingers opposées U et D évoluent en parallèles. On dit dans cette structure que le marché est « en tendance », c’est un vrai rouleau compresseur. Elliottiquement il correspond a une Vague 3, et le plus souvent une vague 3 en extend, les cours sont coincés entre la mm7 et la bande U si hausse , D si baisse. C'est la vague idéale à trader


la phase 4, la volatilité n’alimente plus le mouvement, les Bollingers se resserrent et se préparent pour re-passer en phase 1
En général c'est sur cette phase qu'il faut sortir de position.

(source : MDT2D de ParisBrest)



Les chandeliers Japonais : classification




Tableau général des structures






Les structures de retournement




Les structures de retournement diverses


Les structures de continuation


(source : abcbourse)





Les divergences
deux types :
- les divergences standards
- les divergences cachées
Les divergences standards
Perso je ptéfère les divergences sur RSI car on peut mieux appécier si la divergence se crée lorsque l'indicateur est en "surchauffe" , en excès. C'est plus délicat avec un momentum non borné comme le MACD ou le ROC
Les remarques ci-dessous sont valables sur toutes les ut, mais plus l'ut sera longue, plus la divergence constatée sera longue à se réaliser, donc plus son invalidation est à surveiller
En outre plus le RSI sera de longue période plusla probabilité de "réalisation de cette alerte" sera  probable. Par exemple une divergence avec un RSI.14 est préférable à celle constatée sur un RSI.5. 
En Elliottisme classique les divergences standards sont souvent constatées dans les vagues impulsives (sous division en 5 sous vagues) entre la 3 et la 5
- les divergences baissières, (à gauche sur le graphe) elles annoncent un retournement "potentiel' des cours à la baisse. Elles ne sont à prendre en considération que lorsque le RSI est en zone de SA
- les divergences haussières, (à droite sur le graphe) elles annoncent un retournement "potentiel' des cours à la hausse. Elles ne sont à prendre en considération que lorsque le RSI est en zone de SV
Les divergences cachées

Les remarques générales au sujet de l'ut, la longueur des périodes de l'indicateur et le choix du RSI plutôt qu'un autre momentum sont ici aussi valables.
Par contre :
- En Elliottisme elles sont constatées généralement entre les deux vagues de correction d'une vague impulsive cad entre la 2 et la 4, On constate que sur le RSI la deuxième correction descend souvent au même niveau et même plus bas que la première mais pas sur les cours (normal puisqu'une vague 4 ne peut recouvrir le début de la vague 2)
- deuxième différence: la constatation de la divergence se fait ici non pas sur les zones SA et/ou SV mais au niveau de la médiane du RSI c'est normal puisque ces divergences sont constatées sur des vagues de corrections.
- les divergences cachées indiquent en fait une continuation du mouvement de fond de la vague sur les cours contrairement à ce que semble dire l'indicateur,
A gauche divH cachées, la hausse va continuer, A droite divB cachées la baisse va continuer
.




Les vagues de Wolfe

Ce sont des structures d'élargissement
deux modèles de base 


 
 
 
Setup du reverse du SAR Parabolique Inside Bollinger

Description des circonstances du Setup.
Exemple baissier (un sur utD et un sur utH semaine du 17-22 Juin 2013) -pour la hausse il suffit de faire les inversions)

- le cours partent de L la bande inférieure de Bollinger (dans les 2exemples LD et LH)
- ils passent au dessus de la mm7 (mm7D et mm7H)
- puis les cours butent : sur le SAR parabolique P ou sur la Médiane Bollinger M
- Si cet échec renvoi sous mm7 et provoque un nouveau reverse de P à l’intérieur des Bollinger, à proximité de la médiane des Bollinger. Alors les cours redescendront vers la bande de Bollinger d’où ils arrivent (dans l’exemple baissier: la bande inférieure L). La seule chose qui puisse empêcher cela c'est la présence entre mm7 et L d'un support important qui bloquera (dans l'exemple la mm200D)


Cette structure se retrouve souvent en Elliottisme entre les vagues 3, 4 et 5 surtout si on constate en plus la présence entre la 3 et la 5 d'une divergence haussière (baissière dans le cas d'un setup sur fin de vague haussière)

A noter que cela implique (si ce n'est déjà pas le cas) que les bandes de Bollinger soient en phase 3 et en structure de type //